du juridique au politique]]> Idéologie juridique]]> Matérialisme historique]]> Sujets de droit]]> Science juridique]]> Droit constitutionnel]]> Droit administratif]]> Science administrative]]> Enseignement]]> Manifeste]]> Droit et idéologie : élément d'analyse à partir du jeune Marx / Jacques Michel, p. 3-84]]> Droit constitutionnel et idéologie du sujet : "le paradis perdu"/ Philippe Dujardin, p. 85-102]]> Le droit administratif dans les appareils d'Etats / Jean-Jacques Gleizal, p. 103-142]]> Notes et comptes-rendus]]> G. FARJAT : Droit privé de l'économie - Théorie des obligations. PUF, Collection Thémis, 1975 (M. Jeantin) p. 143-146]]> J. L. AUTIN : Le droit économique algérien: l'examen des institutions juridiques au service de l'analyse de la formation sociale. Thèse : Droit public : Montpellier 1 : 1976 (C. Journès) p. 147-153]]> R. CHARVIN : La justice en France : mutations de l'appareil judiciaire et lutte des classes. Editions sociales, Paris, 1976 (C. Journès) p. 154]]> "Economie et humanisme, mai-juin 1977" : le marxisme, un instrument d'analyse (C. Journès) p. 155-156]]> Jacques MICHEL]]> Philippe DUJARDIN]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> Michel JEANTIN]]> Claude JOURNES]]> droits, classes, formations sociales]]> Responsabilité]]> Matérialisme historique]]> Propriété]]> Idéologie]]> Lutte des classes]]> Droit administratif]]> Histoire constitutionnelle]]> Althusser (Louis, 1918-1990)]]> Legendre (Pierre, 1930-)]]> Grande-Bretagne]]> Responsabilité publique et ordre étatique / Jean-François Davignon, p. 3-14]]> Droit du travail et/ou droit du capital / Antoine Jeammaud, p. 15-116]]> Pour une interprétation de l'histoire constitutionnelle britannique/ Claude Journès, p. 117-136]]> Notes de recherche]]> Nouvelles interrogations sur la théorie de l'idéologie chez ALTHUSSER / Philippe Dujardin, p. 137-150]]> A propos de Pierre LEGENDRE ou le droit administratif éclaté / Jean-Jacques Gleizal, p. 151-166]]> Entretien sur : "Le droit administratif. Essai de réflexion théorique" / André Demichel, Jean-Jacques Gleizal, p. 167-174]]> Comptes-rendus]]> A propos du Tome XXVI (1975) Travaux de l'association H. Capitant, Le corps humain et le droit, DALLOZ, 1977 (M. Jeantin), p. 175-181]]> Michel MIAILLE, Une introduction critique au droit. Maspéro, 1976 (A. Jeammaud), p. 182-200]]> Jean-François DAVIGNON]]> Antoine JEAMMAUD]]> Claude JOURNES]]> Philippe DUJARDIN]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> André DEMICHEL]]> Michel JEANTIN]]> CC-BY-NC-ND]]> approches critiques du droit]]> Juridicité]]> Théorie du droit]]> Idéologie juridique]]> Lutte des classes]]> Domination]]> Matérialisme historique]]> Idéologie]]> Pour une réflexion sur les mutations des formes du droit / Groupe stéphanois de recherches critiques sur le droit, p. [5]-39]]> Les tribunaux criminels en Angleterre et au Pays de Galles : approche théorique / Paul Robertshaw (Faculté de droit de Cardiff), p. [41]-59]]> Des sociétés sans droit ? La leçon de l'Extrême Orient / Gérard Farjat, p. [61]-74]]> Rossinante et le cheval de Troie : juridicité et raison politique au crible de la grande dichotomie / André-Jean Arnaud, p. [75]-88]]> La spécificité de la forme juridique bourgeoise / Michel Miaille, p. [89]-108]]> Les revendications des droits légaux et la théorie marxiste / Sheldon L. Leader, p. [109]-119]]> Critique des présupossés positivistes du normativisme kelsénien : essai d'une analytique démystificatrice et d'une présentation des orientations des recherches juridiques contemporaines / Dominique Manai, p. [121]-143]]> Friedrich Engels et Karl Kautsky, critique du "socialisme de juristes" / Peter Schottler, p. [145]-177]]> Comptes-rendus]]> Essai sur la dérive mythologique de la rationalité juridique. Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, Bruxelles, 1980 (Evelyne Port-Levet-Serverin), p. [179]-181]]> Louis Quéré. Des miroirs équivoques : aux origines de la communication moderne. Paris, Aubier Montaigne (coll. "Res/Babel"), 1982 (Jean Davallon), p. 182-188]]> Groupe stéphanois de recherches critiques sur le droit]]> Paul ROBERTSHAW]]> Gérard FARJAT]]> André-Jean ARNAUD]]> Michel MIAILLE]]> Sheldon L. LEADER]]> Dominique MANAI]]> Peter SCHOTTLER]]> Evelyne SERVERIN]]> Jean DAVALLON]]> approches critiques du droit d'Amérique latine]]> Capitalisme]]> Amérique latine]]> Marxisme]]> Droit constitutionnel]]> Droit du travail]]> Droit agraire]]> Critique]]> Autoritarisme]]> Procès consacre un numéro entier à des études venues de l'étranger. Ce n'est pas par l'effet d'un choix purement «scientifique» qu'il s'agit de contributions de juristes et théoriciens du droit d'Amérique Latine. Citoyens d'un sous-continent dont on sait les grandeurs, les misères, les répressions, mais aussi la tradition intellectuelle, les auteurs de ces articles et nombre de leurs compagnons ont tôt manifesté un grand intérêt pour les publications
issues de notre coùrant «Critique du droit». Généralement débiteurs des mêmes sources théoriques que nous, et très curieux du mouvement des idées en Europeils ont porté aux travaux des juristes et politologues critiques français un intérêt sans commune mesure avec celui que nous avons pu manifester à l'égard de leur propre production. Trois ans après qu'aient été noués les premiers contacts, il était temps que nous entreprenions de faire connaître les préoccupations et certains fruits des recherches de nos amis d'Amérique Latine.
Procès publie ici huit articles qui, à une exception près, ont été spécialement écrits pour la revue, même s'ils reprennent parfois l'essentiel d'ouvrages récemment publiés. Nous aurions pu solliciter des contributions d'un plus grand nombre d'auteurs. Mais ceux qui nous livrent ici certaines de leurs analyses ou réflexions sont assurément représentatifs de divers types d'approche «critique» du politico-juridique pratiqués à ce jour dans des pays où ce genre de curiosité est parfois plus compromettant (quoi qu'on en pense) que dans nos vieilles démocraties bourgeoises.
L'origine nationale des auteurs et les lieux dont ils nous·envoient ces contributions sont également révélateurs de la répartition des forces intellectuelles en Amérique Latine et des conséquences de l'évolution politique de ces dernières années. Buenos-Aires et Mexico ont longtemps constitué les deux pôles intellectuels de la région. Mais, bien entendu, aucun texte ne nous vient directement des rives du Rio de la Plata. On estime d'ailleurs que l'intelligentsia progressiste latino-américaine est aujourd'hui établie pour 80 % au Mexique et 15 % au Brésil. De fait, quatre de nos auteurs sont argentins, mais tous ont dû ou ont préféré quitter leur pays après l'instauration de la dictature militaire. Deux d'entre eux se trouvent aujourd'hui au Brésil (Luis Warat et Carlos Plastino), dans un contexte que l'apertura a rendu un peu plus favorable depuis quelques années. Les deux autres (Graciela Bensusan et Oscar Correas) sont établis au Mexique, qui continue à offrir les conditions les plus propices à la liberté intellectuelle.
Néanmoins, le poids des juristes argentins, bénéficiaires d'une grande tradition théorique, ne fait heureusement pas obstacle à l'expression de jeunes enseignants-chercheurs mexicains et brésiliens. Les articles de Jorge Ibarra, José Ribas Vieira et José Afonso Do Nascimento en témoignent. La présence d'un texte de Jorge Rendon Vasquez atteste, quant à elle, l'existence d'un travail de type critique sur le droit, dans un pays andin - le Pérou - où le pouvoir de la bourgeoisie a survécu à certaines vélléités  progressistes des militaires de 1968, mais qui a joui
du relatif privilège d'échapper, dans la période récente, à la dictature militaire fascisante qui écrase encore des pays voisins.
Deux types d'articles nous ont été donnés par les auteurs sollicités. Certains (ils sont les plus nombreux) traitent d'un domaine particulier du système juridique d'un pays déterminé et en proposent une analyse théotique ou des éléments
d'interprétation ; ou bien, ils illustrent un point de vue général sur l'Etat ou le droit par l'exemple d'un Etat ou d'un droit d'Amérique Latine. Deux autres études sont de prime abord moins marquées par leur origine géographique et ont, si l'on peut dire, une vocation plus manifestement universelle ; c'est dire qu'ils sont de nature à intéresser plus  immédiatement des lecteurs dont les préoccupations accordent moins de place aux expériences politico-juridiques nationales et à leurs spécificités. Nous les avons, en raison de cette généralité, placées en tête de numéro.

[Extrait de l'Avant-propos du n°10, p. [5]-11 par Antoine Jeammaud]]]>
Avant-propos /Antoine Jeammaud, p. [5]-11]]> Le droit comme "forme" sociale / Oscar Correas, p. [13]-36]]> Savoir critique et sens commun théorique des juristes / Luis Alberto Warat, p. [37]-44]]> Législation du travail et système politique au Mexique / Graciela Bensusan Areous, p. [45]-61]]> L'analyse de la formation de l'Etat brésilien : une critique de la conception juridique de l'État / José Afonso Do Nascimento, p. [63]-73]]> Législation agraire et contrôle étatique au Mexique / Jorge Luis Ibarra Mendivil, p. [75]-90]]> État de droit et droits de l'homme dans le capitalisme périphérique / Carlos Alberto Plastino, p. [91]-106]]> La critique du droit du travail à partir de ses sources sociales / Jorge Rendon Vasquez, p. [107]-116]]> Le cadre constitutionnel brésilien postérieur à 1964 : une approche critique / José Ribas Vieira, p. [117]-131]]> Comptes-rendus]]> Les nouvelles idéologies sous la direction de Paul Bacot et Claude Journès. Presses Universitaires de Lyon, 1982 (E. Serverin), p. [133]-134]]> Antoine JEAMMAUD]]> Oscar CORREAS]]> Luis Alberto WARAT]]> Graciela BENSUSAN AREOUS]]> José Afonso DO NASCIMENTO]]> Jorge Luis IBARRA MENDIVIL]]> Carlos Alberto PLASTINO]]> Jorge RENDON VASQUEZ]]> José RIBAS VIEIRA]]> Evelyne SERVERIN]]>
le processus de la représentation politique]]> Démocratie]]> Mythe]]> Modélisation]]> Contrat social]]> Révolution]]> Monarchie]]> Théorie du droit]]> Science politique]]> Présentation]]> La représentation : des signes au pouvoir / Jean Davallon, p. [7]-12]]> Pour une anthropologie de la représentation / Jacques Michel, p. [13]-28]]> I- La représentation : enjeu politique]]> Une théorie à refaire : la démocratie représentative / André Demichel, p. [31]-39]]> De la représentation dans la pensée du duc de Saint-Simon / Jean-Marie Goulemot, p. [41]-49]]> Une utopie religieuse comme forme de la représentation : le culte et la fête de l'Etre Suprême (mai-juin 1794) / Michel Levinet, p. [51]-66]]> II- Technologie sémiotique de la représentation]]> De la crédibilité des représentations / Eric Landowski, p. [69]-78]]> Du sublime en politique / Louis Marin, p. [79]-99]]> A propos de "La prise du pouvoir par Louis XIV " de Roberto Rossellini / François Albera, p. [101]-121]]> Représenter le législateur : portrait de citoyen ou effigie du héro / Jean Davallon, p. [123]-144]]> Notes de recherche]]> A partir d'un objet archéologique, l'ordre naturel et la propriété / Guilhem Dezeuze, p. [147]-151]]> Souvenance de l'avenir ou De la règle de rétro-procession / Philippe Dujardin, p. [153]-162]]> Comptes-rendus]]> Les relations internationales socialistes. Robert Charvin, Collection Themis, PUF, 1981 avec la collaboration de Albert Marouani pour les questions économiques (F. Demichel), p. [165]-167]]> Marx and Engels on Law. Maureen Cain et Alan Hunt, Londres, New York, Academic Press, 1979 (C. Journès), p. [169]]]> Jean DAVALLON]]> Jacques MICHEL]]> André DEMICHEL]]> Jean-Marie GOULEMOT]]> Michel LEVINET]]> Eric LANDOWSKI]]> Louis MARIN]]> François ALBERA]]> Guilhem DEZEUZE]]> Philippe DUJARDIN]]> Francine DEMICHEL]]> Claude JOURNES]]> [varia]]]> Droit (concept)]]> Histoire du droit]]> Théorie de l'État]]> Épistémologie juridique]]> Enseignement]]> Classes sociales]]> Travail]]> Marxisme]]> Capitalisme]]> Procès vient de sa diversité.
Les thèmes abordés sont très variés: histoire des institutions, histoire du droit du travail, notion de rapport salarial, fiscalité.
La méthode d'approche va d'une réflexion synthétique à une analyse fouillée de règles juridiques comme dans le cas de l'étude relative à l'impôt sur le capital.
Le texte de L.R. Ménager se présente comme une «introduction à une phénoménologie historique de la contrainte sociale» et s'impose par sa richesse et
la qualité de son écriture. Il s'agit à la fois d'une lecture de l'histoire antique, d'une lecture de l'historiographie et d'une lecture du droit en général.
Yannick Guin examine de façon critique la façon dont les principaux manuels rendent compte de l'histoire du droit du travail et propose un certain
nombre d'indications de recherche.
Laurence Boy s'interroge sur la pertinence de la notion de rapport salarial quant à la compréhension du système capitaliste.
Enfin l'étude de D. Deporcq et G. Soulié apporte sur l'imposition du capital des données techniques très précises tout en mettant en lumière les enjeux
recouverts par chacun des projets.
On peut ainsi se réjouir que, par cette diversité, la critique du droit démontre qu'elle apporte un point de vue fécond, y compris dans l'analyse du
droit positif stricto sensu.
Outre les articles mentionnés, ce numéro de Procès contient une rubrique bibliographique qui rend compte d'une partie de la production doctrinale
récente.

[Présentation du n°13 p. 7]]]>
Présentation p. [7]]]> Prolégomènes. Introduction à une phénoménologie historique de la contrainte sociale / L. R. Ménager, p. [7]-39]]> Epistémologie de l'histoire du droit du travail / Yannick Guin, p. [41]-70]]> Les apports de la notion du rapport salarial à la compréhension de la société capitaliste / Laurence Boy, p. 71-86]]> Quelle place pour l'imposition du capital / Dominique Deporcq et Gérard Soulié, p. [87]-147]]> Comptes-rendus]]> La raison juridique : mono-rationnelle ou pluri-rationnelle ? sur André Jean Arnaud, Critique de la raison juridique. Paris, LGDJ, 1981 (D. Manaï), p. [151]-157]]> Le règlement des conflits en matière d'urbanisme. Yann Tanguy, Paris, LGDJ, Bibliothèque de science administrative, 1971 (E. Port-Levet-Serverin), p. [159]-161]]> Le droit politique de l’État, sur Jean-Jacques Gleizal, Essai sur la production historique du droit administratif, Paris, PUF, 1981 (C. Journès) p. [163]-164]]> Eléments de droit politique. Paul Alliès, Montpellier, Editions du Faubourg, 1982 (C. Journès) p. [165]-166]]> Droit des faillites et restructuration du capital. L. Boy, R. Guillaumond, A. Jeammaud, M. Jeantin, J. Pages, A. Pirovano, PUG, 1982 (C. Journès), p. [167]]]> Travaux juridiques de l'Université de Saint-Etienne (C. Journès), p. [169]]]> La solidarité comme contrat et comme éthique. Marcel David, Genève, Paris, Berger-Levrault, Institut international d'études sociales, 1982 (C. Journès), p. [171]]]> Le droit et les droits de l'homme. Michel Villey, PUF, 1983 (M. Miaille), p. [173]-177]]> L. R. MENAGER]]> Yannick GUIN]]> Laurence BOY]]> Dominique DEPORCQ]]> Gérard SOULIE]]> Dominique MANAI]]> Evelyne SERVERIN]]> Claude JOURNES]]> Michel MIAILLE]]>
histoire comparée de la police]]> Police]]> Théorie de l'État]]> Droit comparé]]> Histoire du droit]]> Surveillance]]> Organisation de l'État]]> Pouvoir]]> Idéologie]]> Capitalisme]]> La genèse de la police en France et en Angleterre / C. Journès, p. [5]-9]]> Questions sur les origines et l'histoire de la police / Jean-Louis Loubet Del Bayle, p. [11]-19]]> Police et ordre légal / Jacqueline Gatti, p. [21]-24]]> La police secrète à Lyon sous la monarchie de Juillet / Gilles Bollenot, p. [25]-39]]> Naissance de la "nouvelle police" en Angleterre et modes de domination / Claude Journès, p. [41]-55]]> Etudes administratives : la préfecture de police / Vivien, p. [57]-87]]> Du bon usage de la police dans la lutte contre les inégalités sociales / J. C. Monet, p. [89]-117]]> Entretien sur un livre de Jean-Jacques Gleizal / Jean-Jacques Gleizal et Claude Journès, p. [119]-123]]> J. M. Belorgey s'explique / Jean-Jacques Gleizal, p. [125]-129]]> Notes et propositions pour une étude sociologique du droit / Gérard Boismenu, p. [131]-164]]> Nécrologie
André N'Kolumbua (F. Borella) p. [167]-168
Gérard Boulvert (J. Poumarede) p. [169]]]>
Comptes-rendus]]> La police pour une approche nouvelle. Jean Susini, Centres d'études et de recherches sur la police, Presses de l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse, 1983, Préface de J. L. Loubet Del Bayle (C. Journès) p. [173]-174]]> Journal of social history, été 1982 [suivi de] Primera instancia, revista de derecho no 9, sept. 1983 (C. Journès) p. [175]]]> Contrôle politique et régulations électorales en Tunisie. Michel Camau, Fadila Amrani, Rafaâ Ben Achour. Faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis, Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes, Aix-en-Provence, 1981 (C. Journés), p. [177]-183]]> La parole de l'action. Mohamed Mzali. Paris, Publisud, 1984, Collection itinéraires (C. Journés), p. [177]-183]]> Politiques scientifiques et technologiques au Maghreb et au Proche-Orient. M. Benchikh, G. Delanoue, J. R. Henry, N. Sraieb. Paris, CNRS, 1982 (C. Journés), p. [177]-183]]> Claude JOURNES]]> Jean-Louis LOUBET DEL BAYLE]]> Jacqueline GATTI-MONTAIN]]> Gilles BOLLENOT]]> J. C. MONET]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> Gérard BOISMENU]]> François BORELLA]]> Jacques POUMAREDE]]>
, par delà le politique, l'éthique ?]]> Éthique]]> Tyrannie]]> Démocratie]]> Rationalité]]> Science]]> Bureaucratie]]> Épistémologie]]> Marxisme]]> Historicisme]]>
Les études réunies dans le présent recueil ont précisément rapport à ce questionnement. C'est bien de la possibilité d'une philosophie politique que traite Hervé Guineret à partir de la pensée de Benedetto Croce : si nulle transcendance ne peut être posée «qu'elle soit une norme universelle ou une Idée», si le recours à l'empirique est la seule voie obligée, à quoi alors reconnaître ces valeurs universelles qui doivent bien pourtant se manifester si nous voulons établir notre liberté et conserver notre jugement. L'affirmation abstraite de droits naturels subjectifs, pour être esthétiquement satisfaisante, n'est peut-étre pas la vraie position éthique dans la mesure où la dévaluation du monde, voire son rejet, risque de confirmer ce monde en dépit d'une exhibition affichée de la belle âme. Davantage que de déduction abstraite des droits subjectifs, ne convient-il pas plutôt d'interroger le droit objectif des Etats à partir des droits subjectifs proclamés par eux et dont
ils prétendent être le milieu de réalisation ?

Mais poser ainsi la question éthique n'est-ce pas faire resurgir l'économique et le définir comme conflit ? Reprenant de manière critique le thème du totalitarisme et des droits de l'homme, thème tant prisé aujourd'hui, Jean Robelin montre les limites d'une interprétation strictement juridique. Envisager la formation du droit n'est-ce pas convenir que «son extension n'est rien d'autre que celle de la puissance des dominés» ? En ce sens la quête du sujet n'est certainement pas à faire par un effort d'abstraction mais par la reconnaissance des lieux de sa propre production. Auquel cas l'étlùque si elle se précise comme excès du sujet vis-à-vis de son milieu, se détermine comme expérience du défaut du monde.
Comme le dit Ernst Bloch, «la liberté éthique, là où elle apparaît, ne se forme pasdans la tranquillité, mais, précisément, comme caractère dans le fleuve du monde» (1).
C'est bien cette question qui retient l'attention de Françoise Bellue analysant l'utilisation par le jeune Marx des matrices hégéliennes et spécialement du concept de Sittlichkeit. Si Marx, avec Hegel, préfère cette dernière à la Moralität qui «prétend faire du sujet le fondement ultime des normes éthiques» c'est qu'il cherche la destination collective de l'activité individuelle, seule garante de la vraie individualité ; la figure de l'écrivain, possédé par la vérité, s'oppose alors à celle, toujours particulière, du moralisateur «qui reste au dessus des circonstances» et finalement adopte le parti de suivre le monde comme il va. Où l'on voit Marx non pas s'opposer à la liberté individuelle, comme le veut la représentation triviale, mais en faire le droit de l'homme qui permet de critiquer la propriété privée (2).
Cette position permet de reprendre le problème et la difficulté du marxisme, ou des marxismes, tels qu'Emst Bloch les a formulés. «Une hétéronomie, nous dit-il, qui ne laisse plus subsister aucune question de morale pour l'individu de sa société, et encore moins pour elle-même, cette hétéronomie pourrait pour ainsi dire, en tant qu'absolutisme éclairé d'un nouveau genre, «estomper» les personnes parce que leur «intérêt personnel» est perçu à travers leur classe et uniquement à travers elle, bien plus en elle» (3). Si telle devait être la conscience de classe, elle serait bien le prototype de la conscience hétéronome, réduisant la morale au politique absolu ou à l'économique absolu, rabaissant les personnes jusqu'à «en faire de simples récipients ou à les supprimer» (4). Le problème est bien celui de la particularité et de son statut dans le mouvement de l'histoire ; il revient à Gérard Bensussan de l'affronter clairement en formulant «ces questions juives posées au marxisme». Questions qui ne sont pas strictement morales mais qui demandent l'examen de ce qu'il faut entendre par déterminations historiques. Car c'est bien sur ce point que Marx - et pas seulement lui d'ailleurs - est accusé d'avoir permis de réduire le sujet à un simple agent d'exécution de lois historiques qu'il se doit de reconnaître et de servir.
Misère de l'historicisme ! Certes, mais reste à savoir ce que l'on entend par là et Croce se posait bien aussi cette question. L'historicisme, ou, plus simplement, toute tentative de trouver des repères dans l'histoire, est-il simplement «substitution d'une morale religieuse à une morale de responsabilité et d'action» comme le voudrait Karl Popper. C'est ce que demande Mahfoud Galloul à celui qui passe pour être l'épistémologue de notre temps. Et si l'on peut, à la limite, accepter l'idée que nous sommes toujours dans l'erreur, faut-il, demande Gilles Leclercq, acquiescer avec Hayek à l'ordre libéral «spontané» en considérant qu'il n'y a pas de finalité sociale collective qui puisse relever de la délibération consciente sans nous engager sur la route de la servitude. Car alors que resterait-il de spécifiquement humain dans l'activité des hommes ?

Le texte de Philippe Dujardin qui traite plus spécialement de l'art pictural chinois à partir des travaux de François Cheng pourrait a priori paraître s'éloigner de notre sujet. Rien n'est moins certain en fait si l'on veut bien considérer que l'opposition Vide/Plein par laquelle se construit la peinture chinoise est en ellemême tracé de l'immanence du possible et rejoint, dans le propos esthétique, ce qu'une pensée éthique matérialiste comme celle d'Emst Bloch désignait sous le nom d'utopie.
Quant à l'étude de Frank Belloni qui nous informe de manière très précise sur les rapports entre la justice anglaise et la communauté ouvrière elle nous ramène
peut-être à la seule manière sérieuse de penser l'éthique : le vrai rapport pratique entre la Justice et l'action humaine. Autre manière, mais ô combien efficace de mesurer l'état de l'humanisation des rapports sociaux.

1. E. Bloch : Droit naturel et dignité humaine, Paris, Payot, 1976, p. 162.
2. idem, p. 182.
3. idem, p. 243.
4. idem

[Présentation du n°17, p. [5]-7, par Jacques Michel]]]>
Présentation / Jacques Michel, p. [5]-7]]> Benedetto Croce : éthique et politique / Hervé Guineret, p. [9]-21]]> Tyrannie et totalitarisme / Jean Robelin, p. [23]-44]]> Sittlichkeit et démocratie dans les articles du jeune Marx (Février 1842-Février 1943) / François Bellue, p. [45]-67]]> La question juive dans les marxismes / Gérard Bensussan, p. [69]-82]]> Hier le libéralisme / Gilles Leclercq, p. [83]-100]]> K. R. Popper : la science comme critique de l'historicisme / Mahfoud Galloul, p. [101]-120]]> Poétique du vide et du plein / Philippe Dujardin, p. [121]-140]]> La communauté ouvrière en Grande-Bretagne et sa représentation de la justice / Frank Belloni, p. [141]-182]]> Comptes-rendus]]> Henri Isaia, Finances publiques : introduction critique, Economica, 1985 (G. Zalma), p. [183]-185]]> Gérard Timsit, Thèmes et systèmes de droit, Coll. les voies du droit, PUF, 1986 (M. Salhab), p. 185-189]]> J. Davallon (dir.), Claquemurer, pour ainsi dire, tout l'univers [: la mise en exposition], CCI, Centre G. Pompidou, [1986] (J. F. Tetu), p. 189-190]]> Evelyne SERVERIN : De la jurisprudence en droit privé - Théorie d'une pratique, Presses Universitaires de Lyon, 1985 (C. Bargerger), p. 190-192]]> Jacques MICHEL]]> Hervé GUINERET]]> Jean ROBELIN]]> François BELLUE]]> Gérard BENSUSSAN]]> Gilles LECLERCQ]]> Mahfoud GALLOUL]]> Philippe DUJARDIN]]> Frank BELLONI]]> Gilles ZALMA]]> Mohamed SALHAB]]> J. F. TETU]]>
le droit colonial]]> Algérie]]> Colonisation]]> Empirisme]]> Esclavage]]> État de police]]> Histoire coloniale]]> Nationalité]]> Puissance colonisatrice]]> Système juridique]]> Démocratie]]> La réalité ne se réduit pas à un dilemme rigide entre deux réponses qui s'excluent. Ce seul fait en témoigne : alors même que d'importantes réformes relatives à la justice et à la police étaient en cours, le 12 janvier 1985 un dirigeant indépendantiste calédonien Eloi Machoro trouvait la mort dans des conditions pour le moins peu conformes à l'acception commune de la notion d'Etat de droit.
Ce dossier sur le droit colonial ne prétend pas à l'exhaustivité mais se propose seulement de fournir quelques pistes sur une réalité complexe et immense.

[...]

Les textes qui suivent abordent le droit colonial sous des angles particuliers et permettent d'approfondir ces réflexions préliminaires.
Jean Robert Henry met en lumière la relation entre l'ensemble des représentations coloniales, l'imaginaire y compris dans sa dimension romanesque et la construction de l'altérité juridique du colonisé. Le droit colonial algérien dans sa terminologie même est un bon révélateur des étapes d'édification de cette altérité.
Pour Christian Bruschi, les débats récents sur nationalité et citoyenneté peuvent être compris par référence à l'histoire coloniale française. Au départ se trouvent les esclaves et éventuellement les affranchis considérés comme régnicoles et non comme étrangers mais frappés de diverses incapacités. La Révolution non sans ambiguïtés se réfère à l'égalité des citoyens. Le code civil napoléonien et le rétablissement de l'esclavage jusgu'en 1848  marquent un tournant mais les hésitations du droit colonial se poursuivent en particulier à propos de l'Algérie. Avec la constitution d'un vaste Empire intervient une clarification dans la loi de 1889 et le décret de 1897 qui établit un droit de nationalité différent pour les colonies ; la condition subordonnée de leurs habitants s'inscrit dans la notion de sujets français. Après la deuxième guerre, des principes nouveaux s'affirment mais le passé pèse encore sur l'accès des anciens colonisés à la nationalité de la métropole.
Jean-Louis Autin analyse la législation foncière  appliquée à l'Algérie entre 1830 et 1870. Le droit permet l'expropriation des indigènes et la mise en place progressive d'une colonisation. Différents procédés sont utilisés, déformation de techniques juridiques françaises, interprétation tendancieuse des institutions du droit local mais aussi mise en oeuvre d'une théorie de la domanialité permettant le transfert aux colons des biens confisqués. S'ajoute à cela une assimilation du régime de propriété foncière musulmane aux règles du code civil. La colonisation massive qui suit ne rencontre donc pas d'ostacles.
Bardine Chikhaoui montre à travers la jurisprudence électorale et fiscale relative à l'Algérie comment le Conseil d'Etat a contribué à conforter le système colonial, contrairement à la conception habituelle qui voit dans cette juridiction le garant des libertés individuelles face à l'administration.
Robert Charvin traite du droit international conçu à l'usage exclusif des peuples européens considérés par la doctrine comme les seuls civilisés, C'est le droit
public interne qui régit les colonies juqu'à la dernière phase des Empires même si le droit international régule la concurrence entre puissances coloniales.

[Extraits de l'introduction au n°18, Le droit colonial en question, p. [5]-11, par Claude Journès]]]>
Introduction : le droit colonial en question / Claude Journès, p. [5]-11
]]>
La norme et l'imaginaire : la construction de l'altérité en droit colonial algérien / Jean-Robert Henry, p. [13]-27]]> La nationalité dans le droit colonial / Christian Bruschi, p. [29]-83]]> La législation foncière en Algérie de 1830 à 1870 ou le triomphe de la raison juridique coloniale / Jean-Louis Autin, p. [85]-97]]> Conseil d'État et production du droit colonial / B. Chikhaoui, p. [99]-110]]> Fait colonial et droit international / Robert Charvin, p. [111]-118]]> Mélanges]]> De la justice à l'"abattage" / Marc Richevaux, p. [119]-131]]> La tyrannie et ses modèles / Hervé Guineret, p. [133]-141]]> Marxisme, anthropologie et politique / Jean Robelin, p. [143]-163]]> Comptes-rendus]]> Jacqueline Gatti-Montain, Le système d'enseignement du droit en France, Presses Universitaires de Lyon, collection "Critique du droit", 1987 (J. M. Dubois), p. [165]-167]]> Georges Labica, Le paradigme du Grand-Hornu, La Brèche, 1987
Georges Labica, Karl Marx, les thèses sur Feuerbach, PUF, 1987
Georges Labica (dir.), M. Delbraccio, Idéologie, symbolique ontologie, CNRS, 1987 (J. Michel) p. 167-170]]>
Droit, histoire et sexualité. Textes réunis et présentés par Jacques Poumarede et Jean-Pierre Royer, Publications de l'Espace juridique, 1987 (R. Sejeuc), p. 170-172]]> Jean-Robert Henry (dir.) Nouveaux enjeux culturels au Maghreb, Paris, Editions du CNRS, études de l'Annuaire de l'Afrique du nord, 1986 (C. Journès), p. 172-174]]> Dominique Colas (dir.) L'État de droit, travaux de la mission sur la modernisation de l'État, Paris, Presses Universitaires de France, 1987 (C. Journès), p. 174-176]]> Gérard Timsit, Administrations et États, étude comparée, Paris, Presses Universitaires de France, 1987 (C. Journès), p. 176-177]]> Bruno Jobert, Pierre Muller, L'État en action, politiques publiques et corporatisme, Paris, PUF, 1987 (C. Journès), p. 177-178]]> Gilbert Gadoffre (dir.), Certitudes et incertitudes de l'histoire, Paris, PUF, 1987 (C. Journès), p. 178-179]]> Michel Cointet Labrousse, Vichy et le fascisme, Les hommes, les structures et les pouvoirs, Editions Complexe, 1987 (C. Journès), p. 179-180]]> Laurence Berard, Terres et eaux en Dombes, technologie et droit coutumier, Presses Universitaires de Lyon, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1983 (C. Journès), p. 180]]> Notes de lecture p. [181]-184]]> [Informations] p. [185]-188
- Numéros anciens de procès
- Actuel Marx]]>
Claude JOURNES]]> Jean Robert HENRY]]> Christian BRUSCHI]]> Jean-Louis AUTIN]]> Bardine CHIKHAOUI]]> Robert CHARVIN]]> Marc RICHEVAUX]]> Hervé GUINERET]]> Jean ROBELIN]]> Jean-Michel DUBOIS]]> Jacques MICHEL]]> Roland SEJEUC]]>
l'institution du juridique : jurisprudence, enseignement et droit]]> Théorie de l'État]]> Appareils d'État]]> Droit (phénomène social)]]> Jurisprudence]]> Enseignement]]> Sociologie]]> Les recueils d'arrêts et la jurisprudence. Pour une approche informationnelle du système juridique / Evelyne serverin, p. [1]-49]]> La formation des juristes dans l’État français / Jean-Jacques Gleizal, p. 50-77]]> Sur l'enseignement des facultés de droit en France (les réformes de 1905, 1922 et 1954) / Michel Miaille, p. 78-107]]> Une nouvelle philosophie de l'Etat ? / Paul Alliès, p. 108-148]]> Notes de lecture]]> Philosophie de la responsabilité : responsabilité de la philosophie, à propos de La responsabilité - Tome 22 des Archives de philosohpie du droit (M. Jeantin) , p. 149-153]]> G. Martin, Le droit à l'environnement : de la responsabilité civile pour faits de pollution au droit de l'environnement. Publications périodiques spécialisées, 1978 (J.-F. Davignon), p. 154-155]]> La "légalisation de la classe ouvrière" vue par B. Edelman : lucidité, passion et méprise d'un théoricien à propos de B. Edelman, La légalisation de la classe ouvrière. T. 1 L'entreprise. Paris, Christian Bourgeois, 1978 (A. Jeammaud), p. 156-165]]> Evelyne SERVERIN]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> Michel MIAILLE]]> Paul ALLIES]]> Michel JEANTIN]]> Jean-François DAVIGNON]]> Antoine JEAMMAUD]]> CC-BY-NC-ND]]> modes de production, états, formes symboliques]]> Modes de production]]> État]]> Formes symboliques]]> Structuralisme]]> Représentation]]> Pouvoir]]> Les fondements structurels du pouvoir : économie et idéologie dans la royauté Khmère (1863-1884) / Maurice Comte, p. [1]-35]]> Imaginaire, Etat et société : la monarchie absolue de Droit divin en France au temps de Louis XIV / Gérard Sabatier, p. 36-152]]> Le Prince masqué (formation de l'économie politique et occultation du politique : l'exemple de l'argent) / Jean-Michel Servet, p. 153-184]]> Notes de lecture]]> Claude Journès, L'extrême gauche en Grande-Bretagne. Paris, LGDJ, 1977, préface de Francine Demichel (J. R. Henry), p. 186-193]]> Modesto Saavedra, Interpretación del derecho e ideología :  elementos para una crítica de la hermenéutica jurídica. Université de Grenade, Département d'Herméneutique juridique et de Critique Marxiste, Coleccion Monografica, T. 61, [1978] (S. Jeantin et M. Jeantin) p. 194-197]]> Maurice COMTE]]> Gérard SABATIER]]> Jean-Michel SERVET]]> Jean Robert HENRY]]> Sylvie JEANTIN]]> Michel JEANTIN]]> CC-BY-NC-ND]]> [varia]]]> Sécurité]]> Police]]> Savoir juridique]]> État]]> Capital]]> Salariat]]> Sécurité et police : à propos de l'Etat autoritaire décentralisé / Jean-Jacques Gleizal, p. [5]-28]]> La transmission du savoir juridique et ses effets politiques et sociaux / André-Jean Arnaud, p. [29]-53]]> État, capital et salariat / Bernard Drugman, p. [55]-68]]> Pour une approche critique du droit des biens :
à propos du volume 24 des Archives de Philosophie du Droit -«Les Biens et les Choses» (Sirey 1979) / Michel Jeantin, p. [69]-76]]>
Comptes rendus]]> A propos des Cahiers d'Histoire (C. Journès), p. [77]-79]]> P. Bacot, Les dirigeants du parti socialiste. PUL, 1979 (J. J. Gleizal), p. 79-81]]> Notes de lecture]]> Blet (Raymond) Gérard (Marie France) Guémann (Monique) Miaille (Michel) Natali (F.) Obrego (N.) Sem (M.) Vieux (E.) La justice en Chine. Des cent fleurs aux cent codes. Maspéro, Paris, 1979 (C. Journès), p. [83]-84]]> La revue LEVIATHAN (J. J. Gleizal), p. 84]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> André-Jean ARNAUD]]> Bernard DRUGMAN]]> Michel JEANTIN]]> Claude JOURNES]]> CC-BY-NC-ND]]>
crise et droit, droits et crise]]> Crise]]> État]]> Système juridique]]> Société civile]]> Normes]]> Transformations]]> Libéralisation]]> L'équipe de Montpellier (P. ALLIES et M. MIAILLE) traite du concept d'hégémonie et de son rapport au droit ; M. JEANTIN (membre du collectif travaillant
actuellement sur la restructuration de l'entreprise et le droit) s'interroge sur le droit commercial de la crise ; quant à A. ROUD IL (co-auteur du Droit capitaliste
du Travail, P.U.G. 1980), il essaie de cerner les effets de la crise surle droit du travail. Entre les différents intervenants il existe certaines divergences ; en lisant les pages qui suivent, le lecteur n'aura pas de réponse définitive à la question que se posent tous les juristes : le droit est-il en crise ? Mais l'objet de Goutelas II n'était pas d'établir une doctrine en la matière. Notre projet était de poser les termes
d'une recherche et d'ouvrir la discussion.

A cet égard, ce numéro de Procès est important ; il comprend des interventions sur les exposés.
Que ce soit ici l'occasion de rappeler que notre revue est ouverte aux lecteurs qui, pour nous, sont des rédacteurs potentiels.

Malgré la diversité des positions exprimées sur «la crise et le droit», le lecteur de Procès pourra cependant avoir quelques certitudes. En premier lieu, s'il est vrai que le juriste critique doit saisir le sens d'une conjoncture, le travail théorique demeure une priorité. Goutelas II nous a persuadés que nous devrons persister dans cette direction. L'interrogation amorcée dans les pages qui suivent sur les concepts de crise et d'hégémonie doit se poursuivre de façon systématique sous peine de
revenir un jour à l'empirisme que nous dénonçons. Mais, en second lieu, les études empiriques n'en sont pas moins nécessaires. Les contributions réunies ici indiquent une piste qui devrait nous amener à étudier moins la crise du ou des droits que les
glissements ou déplacements qui s'opèrent dans les différents champs juridiques.

Goutelas II a aussi été un grand lieu de confrontations internationales. L'article de I. STEWART sur «la théorie du droit en Grande-Bretagne» rend présent dans Procès cette dimension du groupe «Critique du droit».

Pour sa part, J. POUMAREDE marque un anniversaire, celui de la création en Décembre 1880 du cours obligatoire et annuel d'«histoire générale du droit
français».
L'historien de Toulouse poursuit ainsi les travaux de notre groupe sur l'enseignement du droit et commence une réflexion historiographique qui devrait avoir des suites.

Enfin, F. SOUBIRAN présente une étude sur les «Difficultés d'exercice du droit d'accéder à la justice pour les travailleurs étrangers». Elle permet de confirmer ce que Goutelas I** avait déjà largement fait admettre, à savoir que l'opposition entre les praticiens et les théoriciens n'a pas de sens . Voici un article tiré d'une expérience pratique et qui nourrit la réflex.ion sur l'ineffectivité du droit et le sujet juridique.

Au total, ce numéro 6 de Procès cherche à tenir le pari du groupe «Critique du droit» : travailler sur les présupposés du politico-juridique, approfondir les
recherches théoriques, ouvrir un large débat sur le droit dans les formations sociales et forger les concepts sans lesquels il ne saurait y avoir de compréhension et de transformation de nos sociétés.

* 30 mai - 1er juin 1980
** 20 - 22 septembre 1978

[Présentation p. [5]-6, par Jean-Jacques Gleizal]]]>
Procès est principalement consacré aux débats de l'Assemblée générale de Goutelas II sur "la crise et le droit" (30 mai - 1er juin 1980)]]> Présentation du numéro / Jean Jacques Gleizal, p. [5]-6]]> Crise de l'hégémonie : retour sur quelques notions / Paul Alliès, p. [7]-23]]> Crise du droit et hégémonie : à propos du droit public / Michel Miaille, p. [25]-50]]> Intervention sur les rapports de M. Miaille et P. Alliès / Gérard Farjat, p. [51]]]> Le droit commercial de la crise / Michel Jeantin, p. [53]-60]]> Intervention sur le rapport de M. Jeantin / Gérard Farjat, p. [61]-64]]> Crise et droit du travail (exposé introductif reconstitué) / Albert Roudil, p. [65]-72]]> Sur le droit du travail et la crise (Intervention dans le débat ouvert par la communication d'A. Roudil, Goutelas - 31 mai 1980) / Antoine Jeammaud, p. [73]-77]]> La théorie du droit en Grande-Bretagne : aperçu des tendances actuelles / Iain Steward, p. [79]-89]]> Pavane pour une histoire du droit défunte (sur un centenaire oublié) / Jacques Poumarede, p. [91]-102]]> Les difficultés d'exercice du droit d'accéder à la justice pour les travailleurs étrangers : pour une étude des facteurs qui encourent à l'ineffectivité du droit / Francine Soubiran, p. [103]-115]]> Comptes rendus]]> Cesare Donati (dir.), Dizionario critico del diritto. Savelli ed., collection "Diritto e capitale", n°5, 1980 (M. Jeantin), p. [117]-119]]> Marie-Luce Pavia, Contribution à l'étude du programme d'opposition du parti communiste et du parti socialiste (1972-1978). Montpellier, Thèse de doctorat de Science politique, 1979 (C. Journès), p. 119-124]]> Olivier Duhamel, La gauche et la Ve République. PUF, Paris, 1980 (P. Alliès), p. 124-130]]> Colloque "Pouvoir local et Urbanisme", Bron, 16-17 octobre 1980 (H.C., E.J.), p. 131-133]]> Jean-Jacques GLEIZAL]]> Paul ALLIES]]> Michel MIAILLE]]> Gérard FARJAT]]> Michel JEANTIN]]> Albert ROUDIL]]> Antoine JEAMMAUD]]> Iain STEWART]]> Francine SOUBIRAN]]> Claude JOURNES]]> CC-BY-NC-ND]]>
formes juridiques de l'économie]]> Capitalisme]]> Commerce]]> Droit économique]]> Formes sociales]]> Intervention étatique]]> Sources du droit]]> Procès» au thème du Droit économique.
Discipline peu enseignée dans les Facultés de Droit, le Droit économique a un statut pédagogique ambigu : tentative de dépasser les cloisonnements universitaires, et en particulier 1 'opposition du droit public et du droit privé, pour certains, le droit économique apparaît à d'autres comme le moyen d'adapter le droit (et son enseignement) aux «nécesSités» de la vie économique contemporaine. Ainsi conçu, le Droit économique semble lié à une idéologie de type réformiste.
Ce n'est pas là, pourtant, un vice constitutif de la matière. Qu'il soit permis de redire ici l'importance qu'a revêtu le · Droit économique dans les premières
années de la Révolution soviétique. S'il fallait absolument se placer à l'ombre des «grands ancêtres», on rappellerait que la discipline fut illustrée tant par Stoutchka que Pasukanis.
L'ambiguïté du statut pédagogique du Droit économique se double de l'incertitude de son contenu. Au cours des dernières années un débat important s'est fait jour qui a opposé les tenants d'une défmition large, voire extensive (Champaud,
Vasseur) à ceux qui prônaient une conception plus étroite (droit de l'intervention économique de l'Etat, droit de l'entreprise ... ).
Il n'était pas question ici de trancher un tel débat, notamment en raison de son caractère très largement dogmatique ; il n'était pas davantage question de proposer une vue critique achevée du concept et du contenu du Droit économique.
L'objectif est plus modeste. A partir d'une réflexion de type épistémologique sur le concept même de Droit économique (et plus particulièrement, à partir
des thèses défendues par G. FaJ.jat, dans son ouvrage de Droit économique) il est apparu à Laurence Boy et Antoine Pirovano fondamental de mettre en évidence les ambiguïtés du Droit économique.
Il n'était pas non plus question d'aborder, de manière critique, tous les thèmes du Droit économique. Une réflexion sur le thème de l'entreprise a paru nécessaire, en limitant l'objet de l'étude à une catégorie particulière : les entreprises qui revendiquent le statut d'entreprises non capitalistes (coopératives et mutuelles) (Michel Jeantin). De même une amorce d'analyse sur la mutation des
normes juridiques bourgeoises dans le domaine du Droit économique est-elle apparue indispensable : c'est à cette tâche que s'est livré Bernard Grelon, raisonnant sur un exemple particulièrement topique, tiré des pratiques bancaires.
Ce numéro doit être conçu comme une invitation à la recherche. Il ne prétend nullement être achevé ; il offre au lecteur quelques amorces, quelques pistes de réflexion dont on espère que certaines se révèleront fécondes. A cet égard, une place
non négligeable a été accordée au droit pénal. La matière est négligée par les juristes critiques français, à la différence de leurs collègues étrangers. Que les notes critiques ici rassemblées sur le thème de la répression en Droit pénal des affaires (Michel
Jeantin) et sur un récent ouvrage de Mireille Delmas-Marty (Evelyne Serverin) puissent susciter quelques «vocations» de juristes critiques en cette matière est le souhait de tous.

[Présentation p. [5]-6 par Michel Jeantin]]]>
Présentation du numéro / Michel Jeantin, p. [5]-6]]> Ambiguïtés du droit économique (éléments d'une méthodologie) / Laurence Boy et Antoine Pirovano, p. [7]-36]]> L'entreprise non capitaliste en économie de marché / Michel Jeantin, p. [37]-59]]> Réflexion sur les sources du droit économique (à propos d'un arrêt de la Cour de cassation, ch. commerciale, du 22 avril 1980) / Bernard Grelon, p. [61]-70]]> Entretien sur La mutation féodale [, Xe-XIIe siècles] par Jean-Pierre Poly et Eric Bournazel [PUF] / Claude Journès, p. [71]-81]]> Comptes rendus]]> Sur quelques approches de la criminalité d'affaires (M. Jeantin), p. [83]-91]]> Mireille Delmas-Marty, Les chemins de la répression. PUF, (Le droit d'aujourd'hui), 1980 (E. Serverin), p. 91-93]]> Informations p. [94]-96]]> Michel JEANTIN]]> Laurence BOY]]> Antoine PIROVANO]]> Bernard GRELON]]> Claude JOURNES]]> Evelyne SERVERIN]]>
droit et agrégation sociale]]> Démocratie]]> Organisation sociale]]> Droit et politique]]> Consensus]]> mais républicaine et marchande ; il convient encore de définir les sociabilités nouvelles corollaires de cette nouvelle cosmopolis ; mais aussi faut-il penser le
rapport du Traditionnel et du Moderne, non comme séquence de l'ancien et du nouveau, mais comme hybridation de sociabilités ; reste, enfin, à entrevoir ce que ces procès de décomposition-recomposition de sociabilités présupposent d'invariants.
Telle est l'ambition de ce numéro : faire l'inventaire de quelques uns des objets - parti, opinion publique, association, représentation, Etat-de-droit - grâce
auxquels s'institutionnalise la Modernité.
[Avant-propos du n°8]]]>
Avant-propos p. [5]]]> Pour une théorie des modes partisans d'agrégation (notes de recherche) / Philippe Dujardin, p. [7]-30]]> L'opinion publique dans le modèle démocratique : sur l'élaboration du consensus / Jean Davallon, p. [31]-61]]> Les visages du consensus : le partage des intérêts / Evelyne Port-Levet-Serverin, p. [63]-89]]> Georges Gurvitch : démocratie quantitative et démocratie qualitative : Essai à partir de La déclaration des droits sociaux de 1944 / Jacques Michel, p. [91]-118]]> La cour constitutionnelle fédérale et la formation du système constitutionnel en République Fédérale d'Allemagne / Karl-Heinz Ladeur, traduction Aline Barthélémy, p. [119]-137]]> Le référendun populaire en Suisse : histoire, fonctionnement et éléments pour une analyse critique / Andréas Auer, p. [139]-153 
[suivi de]
Objections et questions à Andréas Auer / Philippe Dujardin, p. 155-156]]>
Comptes rendus]]> Michel Barak, Fractures au P.C.F. des communistes parlent. Edisud et Karthala Editions, Aix - Paris, 1980 (C. Journès), p. [157]-158]]> Chronique des petites gens d'URSS présentée par Jean Kehayan. Paris, Seuil, 1981 (C. Journès), p. 158]]> Conférence de Mexico La transition vers un nouvel ordre international (B. Grelon), p. 158-160]]> Philippe DUJARDIN]]> Jean DAVALLON]]> Jacques MICHEL]]> Andréas AUER]]> Claude JOURNES]]> Bernard GRELON]]>
nation, nationalité, nationalisme]]> Citoyenneté]]> Colonisation]]> Lutte des classes]]> Marxisme]]> Minorité]]> Nation]]> Représentation]]> Sciences humaines]]> Souveraineté]]> Certes ces négations ou ces résistances empruntent souvent la forme de ce qu'elles veulent nier : l'Etat, avec ses frontières, ses intolérances, ses définitions et ses exclusions. Dérapages nationalistes voire racistes, manipulations haineuses des identités perdues, sont malheureusement des voies de dérivation bien ordinaires des revendications de dignité et de liberté. Le passage est aisé d'une  identité tolérante revendiquée selon tous ses aléas historiques et culturels à une stricte et folle
identification à soi. D'où la difficulté de faire de ces dérives, fussent-elles tellement nombreuses qu'elles semblent inéluctables, des points d'aboutissement obligés de tout mouvement historique fondé sur la nation ou la nationalité.
Mais on ne saurait pourtant nier que l'histoire des nations fut et demeure celle de leurs conflits, de leurs rivalités et de leurs haines. Ce qu'il convient donc d'interroger c'est moins la nation, abstraitement définie, que les nations inscrites et embarquées dans des ensembles économiques et politiques que parfois elles ont contestés.
Les textes que l'on trouvera dans ce recueil ont voulu affronter ces questions. Les problématiques et les positions avancées par leurs auteurs sont diverses, voire divergentes. C'est qu'il n'est pas dans l'intention de ceux-ci de produire quelque point de vérité ou d'énoncer quelque morale. Leur simple prétention est de contribuer à un débat contemporain complexe et dramatique et de tenter de le construire selon ses dimensions multiples voire contradictoires.

C'est dans cet esprit que se trouvent donc rassemblées des analyses historiques et philosophiques, sociologiques et juridiques. Il revient aux Universités Paris X-Nanterre et Lumière-Lyon 2, ainsi qu'à l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon, d'avoir rendu possible cette confrontation en Avril 1989 et de permettre aujourd'hμi à la revue Procès d'en publier les contributions. Certes, comme tous les actes de colloque, ceux-ci paraissent avec quelque retard ; les événements survenus depuis en Europe de l'Est apportent de nouveaux matériaux et de nouvelles questions. Mais, de la même manière qu'ils permettent de poursuivre les analyses publiées dans ce volume, nous pensons que celles-ci apportent au lecteur des éléments de réflexion sur ce nouvel engagement des nations dans l'histoire des hommes.

[Présentation du n°19, p. [7]-8, par Jacques Michel et Mireille Delbraccio]]]>
Actes du colloque international tenu à Lyon les 20 & 21 avril 1989 / organisé par le Centre de Philosophie Politique, Economique et Sociale CNRS & Université de Paris X - Nanterre, le Centre d'Etudes et de Recherches de l'Institut d'Etudes Politiques Université Lumière -Lyon 2 (CERIEP), et la Revue Procès ; avec le concours de l'Institut d'Etudes Politiques de Lyon]]> Présentation / Jacques Michel et Mireille Delbraccio, p. [7]-8]]> Le problème de la forme politique bourgeoise (nation, cité, empire) / Etienne Balibar, p. [9]-20]]> Sur l'idéologie de l'État-Nation / Georges Labica, p. [21]-30]]> Questions nationales, sociales, politiques - le "cas" yougoslave / Catherine Samary, p. [31]-44]]> Les avatars du nationalisme au Brésil / Virginia Maria Fontes, p. [45]-55]]> Variations sur la nationalité : la nationalité comme métaphore / René Galissot, p. [57]-64]]> Les oppositions en R.D.A. et la question de l'unité allemande / Gilles Vergnon, p. [65]-73]]> Les politiques d'immigration en Grande-Bretagne : de l'Empire à la nationalité / Claude Journès, p. [75]-85]]> Nation, Nationalité, Nationalismes et droit international / Robert Charvin, p. [87]-97]]> La Nation : un enjeu et une leçon pour les sciences sociales et humaines - à propos et à partir de Gustave Le Bon / Jacques Michel, p. [99]-115]]> L'internationale sans le genre humain / Jean Robelin, p. [117]-152]]> La révolution, la nation et la paix / Domenico Losurdo, p. [153]-171]]> Le national et l'universel : une culture mondiale est-elle concevable ? / Immanuel Wallerstein, p. [173]-184]]> Comptes rendus]]> Jocelyne Georges, Histoire des maires (1789-1939). Paris, Plon, 1989 (J. Michel), p. [185]-186]]> Michèle Bertrand et Bernard Doray, Psychanalyse et sciences sociales. Paris, La découverte, 1989 (J. Michel), p. 186-187]]> Claude Journès (dir.) Police et politique. Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1988 (J. M. Dubois), p. 187-190]]> Claude-Albert Colliard et Gérard Timsit, Les autorités administratives indépendantes. Paris, PUF, 1988 (J.-L. Autin), p. 190-191]]> Patricia O'Brien, Correction ou châtiment : histoire des prisons en France au XIXème siècle. Paris, PUF, 1988 (C. Journès), p. 191-192]]> Christian Faure, Le projet culturel de Vichy : folklore et révolution nationale, 1940-1944. Lyon, Presses Universitaires de Lyon, Editions du CNRS, 1989 (C. Journès), p. 192-193]]> Philippe Dujardin, Du groupe au réseau : réseaux religieux, politiques, professionnels. Paris, CNRS, 1988 (C. Journès), p. 193-194]]> L'État et les corporatismes, travaux de la mission sur la modernisation de l'État publiés sous la direction de Dominique Colas. Paris PUF, 1988 (C. Journès), p. 194-195]]> Jean-Luc Mathieu, Les DOM-TOM. Paris, PUF, "Politique d'aujourd'hui", 1988 (C. Journès), p. 195-196]]> Daniel Bensaïd, Walter Benjamin, sentinelle messianique à la gauche du possible. Plon (T. Mesny), p. 196-198]]> Notes de lecture p. [199]-205]]> Jacques MICHEL]]> Mireille DELBRACCIO]]> Etienne BALIBAR]]> Georges LABICA]]> Catherine SAMARY]]> Virginia FONTES]]> René GALISSOT]]> Gilles VERGNON]]> Claude JOURNES]]> Robert CHARVIN]]> Jean ROBELIN]]> Domenico LOSURDO]]> Immanuel WALLERSTEIN]]> Jean-Michel DUBOIS]]> Jean-Louis AUTIN]]> Thierry MESNY]]>